Gaz Coombes presents....son nouveau bébé!

Publié le par DoRéMich

Ce n’est pas vraiment une nouveauté puisque ce premier opus de l’ex-Supergrass, Gaz Coombes, est sorti au mois. Néanmoins nous profitons du calme actuel en terme de sorties musicales attrayantes, pour combler ce retard insoutenable. Pour les plus jeunes qui nous lisent, resituons brièvement ce groupe rock des années quatre-vingt-dix. supergrass.jpg

Supergrass c’est six albums (et un septième qui ne verra jamais le jour), deux « best of », une compilation de face B, sept récompenses et, surtout, seize ans de tubes pop/rock avec un son….bien à eux !

Parmi ceux-ci, citons de manière non exhaustive, All Right, Richard III, Sun Hit the Sky, Moving, et bien d’autres que nous conseillons vivement de vous mettre dans les oreilles. Supergrass se séparera en 2010 suite à des divergences artistiques.

 

Suite à cette séparation Gaz Coombes et Danny Goffey (batteur de Supergrass) montèrent un premier projet de reprises nommé « The Hotrats ».

L’année qui suit Gaz Coombes décide de donner naissance à cet opus « Gaz Coombes presents… Here come the bombs », dont les compositions étaient en gestation dans son esprit depuis la séparation de Supergrass.

 

Gaz-coombes.jpgL’album s’ouvre sur « Bombs » qui n’est pas un morceau explosif au sens propre du terme mais qui est une mise en bouche atmosphérique et synthétique pour l’album.

 

Le second morceau nous met immédiatement dans le bain. Un riff de guitare en « fade in » pour commencer le voyage dans le temps qui nous ramène à l’époque des première galettes de Supergrass.

Créativité et énergie garantie, les refrains sont mélodiques et efficaces. On en redemande ! Et on n’est pas déçu !

 

De fait, « Whore » nous emmène dans le coté rétro/kitch de notre amis Coombes. Bienvenue dans les années soixante, la modernité du son en plus. Riche, coloré, et, sans doute … un peu trop court, un peu comme un excellent plat au restaurant avec un petit goût de trop peu.

 

Les morceaux suivant nous permettent de nous remettre de ce voyage temporel. « Sub Divider » et « Universal Cinema », plus acoustiques, font penser à du Tom York, la jovialité en plus.  Et à peine cet entremet s’achève que notre compositeur revient à la charge avec « Simulator » et ses couplets dynamiques, digne des meilleurs T-Rex.

 

« White Noise » nous offre une plage très mélodique nous ramenant à l’excellent « Late in the Day » de Supergrass (sur « In it for the Money » en 1997), alors que « Fanfare » est, lui, plus expérimental. Sorte d’électro/pop avec un chant plus parlé, ce morceau nous offre une nouvelle pépite d’originalité dans cet album déjà très alléchant jusqu’ici.

 

Pour finir ce délice auditif, le trio gagnant. Le très électrisé « Break the Silence », qui nous offre un morceau folk moderne, au son d’une guitare acoustique appuyée et des rythmes disco. « Daydream on a street corner», sorte de pont somnambulesque, nous emmène directement vers la sortie, « Sleeping Giant ». Ce dernier titre nous offre une fin tranquille, au son des boites à rythmes et des guitares posées avec douceur sur la voix mélodique de Gaz.

 

Pour conclure et vous l’aurez compris, « Gaz Coombes presents … Here come the bombs » est un véritable travail d’orfèvre, résultat d’une réflexion intense dans le cerveau inventif de ce compositeur. Retour à la créativité et à l’énergie positive réussi pour Gaz Coombes. Nous vous invitons à vous procurer rapidement cet opus qui deviendra rapidement un classique dans votre bibliothèque musicale.

 

 

 Musicalement,

 

DoRéMich

 

 

 


 

 

 

 


 

 

 

Publié dans Rock

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