Groundation: une Arche de paix

Publié le par DoRéMich

Sorti depuis ce mois d’avril, « Building an Ark » est le onzième opus des californiens de Groundation.  Fondé en 1998 par trois étudiant de l’université de Sonoma, ce groupe américain a su rapidement imposer un style de Reggae varié, coloré de Dub, de Jazz et de Folk.

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Parmi cette longue discographie, dont trois albums de remix Dub (« Dragon War », « Dub Wars », « We dub again ») et une compilation de leurs meilleurs titres (« The Gathering of the Elders (2002-2009) »), deux albums sortent du lot : « Hebron Gate » et  « Here I Am ».

   

Il y a dix ans, Hebron Gate prouvait qu’au bout de seulement trois albums, Groundation avait déjà tout d’un grand groupe. De « Jah Jah know » à « Undivided », en passant par « Weeping Pirates », pas une fausse note ! Une production impeccable, des morceaux déjà très variés et toujours cette voix particulière, oscillant entre Horace Andy et Israël Vibration.

   

Avec « Here I am », sorti en 2009, nos californiens prouvent qu’ils sont arrivés à un nouveau stade de maturité. Une production plus léchée, mais aussi un équilibre presque parfait entre la technique musicale, dans laquelle on ressent toujours cette influence jazz (« Run the plan », « Not so simple »), et l’ambiance des différentes compositions, comme sur, par exemple, le très pianistique « Walk Upright »


Groundation Building an Ark

« Building an Ark » confirme cette maturité avec son morceau d’entrée (« Building an Ark ») qui nous fait penser à du Jamie Cullum, en introduction, puis surf ensuite sur une vague plus Dub. La suite de l’album est tout aussi « groovy » (« Be that way »), « dubbesque » (« Payaka way ») et pianistique que sur son prédécesseur (« Keep it up »).

L’album se clôture sur un thème acoustique très philosophique (« Sunlight Reflections »), digne de «Redemption song» du grand Bob.

 

En un mot, « Building an Ark » est la juste continuité de « Here I Am ». Tout aussi varié, il est également le témoin d’une maturation est en perpétuelle évolution.

 

Pour conclure, nous affirmerons qu’avec cette nouvelle galette, Groundation a su, pour la onzième fois, réussir son pari d’insuffler de l’amour et de la paix dans le cœur de ses auditeurs.

 

 

Musicalement vôtre,

 

 

DoRéMich

 

 


 

 


 

 


 

 


 
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