Journey-ECL1PS3

Publié le par DoRéMich

 

 
 

 

 Journey bandFondé par deux anciens musiciens de Santana, Neal Schon et Gregg Rolie, Journey offre à l’origine une musique variée qui s’approche tantôt du jazz, tantôt du rock progressif de l’époque. Nous sommes alors en 1973. Cette tendance musicale va se poursuivre jusqu’à la fin de cette décennie. L’album Inifinity marque un premier virage du groupe, qui se dirige vers un rock plus FM, style qui se confirmera au travers des albums suivants.

En 1986 le groupe se met en suspend après avoir subi de nombreux changements de musiciens, seul un « Best of » verra le jour en 1988 ainsi qu’une compilation, Time³ en 1992.

 

Ce n’est qu’en 1996, que Journey se reformera et sortira un nouvel opus. Trial by Fire, plus progressif, marquera la voie à suivre par le groupe, et qui se confirmera au travers des albums Arrival en 2001 et Red13 en 2002. Arrival sera égalment le premier album avec le chanteur Steve Augeri qui quittera la formation après l’album Generations en 2005 et une participation à l’album suivant.

 

2007 marque l’arrivée de l’actuel chanteur Arnel Pineda, repéré sur le net par le groupe avec ses vidéos de reprises de Journey, et le premier album signé par la scudéria métal, Frontiers Records. Si le style n’a pas réellement changé sur Revelation, sorti en 2008, le son, lui, a reçu une véritable cure de jouvence et est beaucoup plus incisif.

 

Prévu pour ce 27 mai, ECL1PS3 (prononcé éclipse) offre un son résolument plus métal sans que l’aspect mélodique et progressif n’aient réellement disparu pour autant. La plage d’ouverture, City of Hope, à découvrir ci-dessous, donne l’impulsion au départ d’un riff certes classique, mais néanmoins très efficace. La voix  de Pineda accompagnée d’une section rythmique sans faille donne vie à la magie. On a d’emblée l’envie médiévale de sauter sur son fidèle destrier, épée à la main, de traverser les plaines verdoyantes à toute allure et d’aller occire l’ennemi.

 

Autre morceau qui titille nos tympans, Human Feel. Placé un peu plus loin dans l’album, ce morceau nous offre une introduction tribale endiablée et traite d’un sujet bien d’actualité, la cyberdépendance. On retrouve également des titres plus FM (Edge of the moment, Chains of love) avec cependant des riffs syncopés très efficaces. Egalement au programme, des balades dont Journey a le talent et la tradition (Tantra, The whom it may concern) avec du piano mielleux qui ravira les plus sensibles d’entre vous. Certains titres sont issu d’une cuisine subtile et nostalgique, nous rappelant l’âge d’or du rock, avec ces jolis refrains, qui, une fois entrés dans votre tête n’en sortent plus (Someone, Anything is possible, Resonate).

 

L’album se clôture magistralement sur Venus, court morceau instrumental, qui nous fait penser aux envolées musicales épiques des Genesis, Yes, Supertramp et autres E.L.P de l’époque. Nous salueront également la performance héroïque de Deen Castronovo à la batterie qui nous offre un défilé rythmique dont on se régale.

 

Bref vous l’aurez compris Eclipse est un album à mettre dans les oreilles de tous les amateurs de défilé mélodique et de solo efficace. Pour les autres, cet opus reste quand même à découvrir. Il vous fera renouer, le temps d’une écoute, avec le métal que vous écoutiez alors que vous étiez encore jeune et acnéique.

 

 

Journey-ECLIPS3

Produit par : Kevin Shirley

Durée : 1h10

Sortie : 27 mai 2011

Label : Frontiers Records

   

 

 

 


 
Musicalement vôtre,

DoRéMich

Publié dans Rock

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