Nostalgie : les années quatre-vingt, bande son de l’enfance.

Publié le par DoRéMich

Mon enfance s’est déroulée au cœur des années quatre-vingt. A l’époque, pas de portables, pas d’Internet. On ne parlait ni d’ « I-Phone », ni d’ « I-Pad », ni d’ « I » quoi que ce soit d’ailleurs. Pas de cd ni de Dvd et encore moins de Blu-ray ou d’Mp3.

La seule révolution technologique résidait dans un petit boitier noir qui nous permettait de zapper sur la vingtaine de chaine présente sur le câble, alors que le téléphone sans fil faisait ses premiers pas, ainsi que les premiers téléphones cellulaires.

 

Pas d’essence sans plomb non plus, ni toute la prise de conscience environnementale que nous avons depuis ces dix dernières années. Rares étaient les commerces à ouvrir au-delà de dix-neuf heure, et les premières consoles de jeux faisaient leur apparition ainsi que les premiers ordinateurs.

 

A la télévision, les héros de dessins animés que nous avons encore tous en mémoire, et les séries devenues cultes aujourd’hui tant par leur scénario que par leur bande son (Magnum, Chips et Dallas pour ne citer qu’eux).chips2.jpg

 

Et la musique dans tout ça? Début des années quatre-vingt, MTV n’était pas encore diffusé. Pas de culture du clip, et, les seules clips qui étaient diffusés étaient très artisanaux, enregistrés en concerts ou en playback.

 

Les artistes ? Des rescapés des années 70. Parmi eux, Joe Cocker, Phil Collins, Eric Clapton, Peter Gabriel, Electric Light Orchestra, Bob Dylan, David Bowie, Stevie Wonder, Michael Jackson bien entendu, et tant d’autres. En variété française, c’était l’époque des Goldman, Balavoine, Gainsbourg, Souchon, Bashung et tous ces géants qui ont bâtis la musique française à coup de groove et d’harmonie.

 

Des nouveaux venus également, comme, Madonna ou encore Prince, et un florilège d’ «artistes d’un tube » comme, par exemple, Patrick Hernandez et son « Born to be alive », F.R David et « Words don’t come easy », Jackie Quatrz et « Juste une mise au point », etc.…

 

Quand vous allumiez la télévision ou la radio vous aviez neuf chances sur dix de tomber sur l’un des titres de ces artistes. Les clips de Bob Marley étaient encore diffusés, et Herbie Hancock nous fournissait un clip plein d’automates sur fond de « Rock it ».

 

A l’époque, les enfants écoutaient les vinyles des parents comme ce fût mon cas. Je me souviens de ceux de Police, Jean-Michel Jarre (Oxygène, le disque que j’ai usé à force), et les premiers « Hit Connection » que je mettais sur la platine, la main un peu tremblante et l’aiguille avec laquelle il fallait viser juste sous peine de recevoir une engueulade paternelle. hc1984.jpeg


Autre souvenir, les vacances, au milieu des années quatre-vingt, sous fond de Spandau Ballets et leur « True » pleurnichant mais tellement culte, ou encore « The look of love » des suédois d’ABC. C’était la grande époque du mouvement  « New romantics ».  Michael Jackson évidemment très présent avec l’album Thriller dont quatre titres tournaient en boucle à la radio en Espagne (Wanna be started something, Beat it, Billie Jean et Thriller).

 

Chaque dimanche nous allions à la piscine alors que le haut-parleur hurlait le This is not America de « David Bowie », le « Sun always shine on TV » de A-ha, Duran Duran avec « Wild Boys » ou encore les Fun Young Cannibals et « Johnny come home ».

 

Des souvenirs en vrac, j’en ai des tonnes ! Parmi ceux-ci « Black Dog » de Led Zep’ crépitant sur la platine, le « Last Christmas » de Wham devant le sapin de Noël, les 45 tours de Blondie, Boney M, et Abba, le « I can’t stand the rain » des The Eruption qui passait dans le haut parleur mono d’un magasin, le clip très fun de « You can’t hurry love » de Phil Collins. Celui de « Paronomia » des Art of Noise que j’attendais, les oreilles et les yeux impatients devant le petit écran (le canal réglé sur celui de la chaine Musicbox ), ainsi que celui de « Sledge Hammer » de Peter Gabriel.  


 

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Dans la voiture c’était « Typical Male » de Tina Turner, Frankie Goes to Hollywood et « Relax », ou encore « Money’s too tight to mention » de Simply Red. 

 

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Voilà pour vous une tranche de vie, une passion naissante, et surtout, que de bons souvenirs !

 

Et vous quelles sont vos souvenirs, quelle est la bande son de votre enfance ?

 

 

Musicalement,

 

DoRéMich

 

 

Publié dans Humeurs

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